dimanche 6 juin 2010

Les aventures de Messire Barnabé

Il était une fois un seigneur d'une grande beauté, qu'égalaient seulement une grande bonne humeur et un appétit à nul autre pareil.

Il vouait une adoration sans borne à son sceptre Olvarit qui dispensait avec parcimonie l'eau bienfaisante qui jaillissait dans la Forêt de Chamodents. Seule cette eau apaisait ses douloureuses gencives. Il était bellement binaise d'avoir un tel trophée.



Misère, ne voilà-t-il pas que la traîtresse Zébrette aidée de son insidieuse cour maléfique a récupéré ledit sceptre et se gausse de Messire Barnabé, fort marri de se trouver ainsi lésé.



Après avoir versé moult larmes sur son triste sort... il enfourche son fidèle destrier Marguerite.


Et muni de son grimoire contenant les sortilèges les plus efficaces, il se lance à l'assaut de Zébrette et de sa sordide clique. Nous déploierons un voile pudique sur ces combats d'une rare bestialité (Messire Barnabé se met fort en colère lorsqu'il se voit privé de son sceptre). Bien caché, Poilodos (qui porte parfaitement son nom pour l'occasion) lui est d'un grand secours, en fidèle serviteur.


Tout est bien qui finit bien, donc. Poilodos est adoubé.


Et pour l'occasion, Messire Barnabé sort son flûtiau et entame un petit air chic et entraînant pour faire danser dans les soirées de Monsieur Durant... Mais, mais, mais ! Misère, ce n'est pas mon flageolet magique... saperlipopette ! on me l'a chourré... En avant pour de nouvelles aventures !


Retrouveront-ils le flûtiau magique ? Vous le saurez en regardant les prochaines péripéties de Messire Barnabé, de Marguerite et de Poilodos.

3 commentaires:

  1. Messire Barnabé en super grande forme... Bravo !
    Mais "l'appaisement" ne sera pas plus grand avec 2 P !!!
    Vu l'heure tardive, papa devait avoir le regard un peu fatigué... on le comprend, à devoir suivre les trépidantes aventures de son moussaillon...

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  2. Oh merci Julie. Il y a souvent des fautes, cela dit. Quand je pense qu'il devra corriger mes devoirs dans quelques années, je crains le pire.

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  3. Quelle belle histoire: vivement la suite !

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